Questions - Réponses

Non !

L’alcool n’est pas filtré par le placenta et arrive directement au fœtus. Même des petites quantités d’alcool peuvent atteindre le développement du bébé et avoir des conséquences graves.

Non !

L’alcool passera moins vite dans le sang. Le maximum d’alcoolémie sera atteint en une heure au lieu d’1/2h à jeun. Mais la quantité d’alcool à éliminer sera de toute façon la même.

Non !

Ne plus ressentir l’ivresse montre que le cerveau s’est habitué à la prise d’alcool devenue de plus en plus régulière et importante. Cela peut signifier une entrée dans la dépendance.

Non !

Cela arrive à n’importe quel moment, à n’importe quelle dose et à n’importe quel consommateur. Les risques augmentent en fonction de l’âge, de la concentration en cannabis, des mauvaises conditions psychologiques, de la fatigue et de l’association avec l’alcool.

Oui et Non.

Le cannabis provoque de la somnolence qui facilite l’endormissement. Mais en réalité, le cannabis perturbe les cycles du sommeil et en altère la qualité. Le sommeil n’est donc pas réparateur. Les fumeurs réguliers de cannabis sont souvent fatigués et ont souvent des difficultés à se réveiller.

Les effets aigus du cannabis se prolongent environ 4 h. Les troubles de la vigilance persistent environ 8h. Les perturbations de la cognition peuvent durer plusieurs heures.

Non !

En cas de culture et plantation, on risque jusqu’à 20 ans de prison.

Vous pouvez trouver un soutien et des conseils appropriés auprès de votre médecin généraliste ou dispensaire le plus proche.

Pour les moins de 25 ans, il existe une consultation spécialisée pour les jeunes consommateurs et leurs entourage : DECLIC (lien vers dépliant). Tél : 25 50 78

Pour les plus de 25 ans, le CHS dispose d’un Centre de Soin en Addictologie situé à Nouméa au 1 rue Galiéni. Tel : 24 01 66

Oui.

Pour vous permettre d'accéder plus facilement aux médicaments de l'aide au sevrage du tabac deux traitements de substitution nicotinique sont désormais remboursables sans forfait (patchs et gommes à mâcher).

Muni de l'ordonnance faite par votre médecin, vous n’avez plus besoin d’avancer les frais et vous pouvez vous rendre chez votre pharmacien qui vous délivrera vos substituts.

Etre accro à quelque chose c’est ne plus pouvoir se passer de cette dernière. Il existe deux types de dépendances : la dépendance physique ( à la nicotine pour le tabac par exemple) et la dépendance psycho- comportementale (la dépendance des habitudes). Le test de Fagerström permet de tester son niveau de dépendance au tabac par exemple.

S’il y a une dépendance physique des substituts peuvent être proposé selon l’avis du médecin. S’il n’y a pas de dépendance physique, un travail sur les habitudes et les raisons de la consommation est à entreprendre. A DECLIC et au Centre de Soins en Addictologie on accompagne les personnes dans ce changement.

Le tabac qu’il soit roulé ou en "luxe" est toxique pour le corps et a un impact néfaste sur la santé. Les cigarettes roulées n’ayant pas de filtre (les cartons n’étant pas des filtres) la fumée passe directement dans les poumons.

Il s’agit d’une plante auxquels on ajoute plus de 4000 substances toxiques afin de créer les cigarettes.

C’est respirer la fumée de la cigarette des personnes qui fument à coté de soi. Les risques pour la santé sont importants (cancer des voies ORL, cancers des poumons etc …).

Même si le risque dépend de l’importance de la consommation, le tabac peut- être en cause dans l’impuissance et la difficulté à concevoir des enfants.

La nicotine contenue dans le tabac diminue l’appétit. Toutefois, d’autres solutions qui ne comportent pas de risque pour la santé, existent pour perdre du poids.

En fumant une réaction chimique se passe dans le cerveau qui procure une sensation de bien-être, on appelle cela le système de la récompense. Quand on veut arrêter de fumer, le cerveau nous redemande du plaisir d’où l’envie de fumer. Une des solutions pour arriver à arrêter est de faire des activités plaisirs autres comme le sport, le jardinage, manger un fruit, aller à la mer…

Quand on fume une molécule appelée monoxyde de carbone est inhalée. Celle-ci prend la place de l’oxygène transporté dans le sang pour nourrir nos cellules et le cœur doit alors fournir plus d’effort pour aller chercher plus d’oxygène.