Questions - Réponses
Thématique : Cancer du col de l'utérus
En cas d’infection génitale (ex : IST type Chlamydiae) ou de déséquilibre de la flore vaginale (ex : mycose, présence de Gardnerella vaginalis), un état inflammatoire local peut altérer la qualité du prélèvement et en compliquer l’interprétation. Cela peut conduire à des résultats non exploitables et nécessiter un nouveau prélèvement. Afin d’éviter cette situation, il est recommandé de différer le dépistage jusqu’à la disparition des symptômes et la fin du traitement.
Thématique : Cancer du col de l'utérus
En période de règles, il est préférable de différer l’examen car ce dernier peut être ininterprétable.
Thématique : Cancer du col de l'utérus
Il est préférable de réaliser l’examen de dépistage avant la grossesse bien qu’il soit possible de le réaliser jusqu’à 15 SA. La grossesse est parfois l’occasion pour les femmes d’avoir un meilleur suivi gynécologique. Si vous résidez dans une zone où il y a peu de professionnel de santé et que vous rencontrez des difficultés en dehors de la grossesse pour consulter, il est préférable de réaliser l’examen de dépistage en début de grossesse.
Thématique : Cancer du col de l'utérus
Oui. Lors des essais cliniques ayant abouti à l’autorisation de mise sur le marché (AMM) des vaccins anti-HPV, l’efficacité a été évaluée proche de 100% pour prévenir des lésions précancéreuses du col de l’utérus et jusqu’à 90% pour prévenir les infections à l’origine des cancers. Le GARDASIL9® protège contre 9 types de papillomavirus (HPV), mais pas contre tous. Au cours de la vie, on peut être exposé à d’autres types de HPV, plus rares mais pouvant aussi provoquer des cancers.
Thématique : Cancer du col de l'utérus
Oui. Entre 2018 et 2020, l’âge médian du diagnostic de cancer du col de l’utérus en Nouvelle-Calédonie était de 54 ans. Il est important de poursuivre le dépistage après 50 ans. Le dépistage organisé se fait jusqu’à 65 ans. Cependant, il est possible de poursuivre au-delà selon votre histoire personnelle avec un dépistage individuel.
Thématique : Cancer du col de l'utérus
Un rapport sexuel peut inclure ou non une pénétration. Les HPV sont très contagieux et peuvent se transmettre même sans pénétration, par simple contact intime. Si vous avez déjà eu des rapports sexuels sans pénétration (comme des préliminaires), il est recommandé de consulter une sage-femme ou un médecin pour en discuter. Chaque situation étant unique, un avis personnalisé est préférable pour vous guider. Si vous n’avez jamais eu de rapport sexuel (avec ou sans pénétration), il n’est pas nécessaire d’effectuer un dépistage. En revanche, la vaccination anti-HPV reste importante pour vous protéger avant toute éventuelle exposition au virus.
Thématique : Cancer du col de l'utérus
Non. L’auto-prélèvement se réalise avec un écouvillon (un grand coton-tige) qui recueille des sécrétions vaginales. Le prélèvement effectué par un professionnel de santé, lui, se fait avec une cytobrosse et permet de prélever des cellules au niveau du col de l’utérus. L'auto-prélèvement permet uniquement de réaliser un test HPV, mais ne permet pas d'analyser les cellules. C’est pourquoi il n’est pas adapté aux femmes de moins de 30 ans, pour qui le dépistage repose sur l'examen des cellules (frottis). À partir de 30 ans, l’auto-prélèvement peut être utilisé pour le test HPV. Toutefois, si le test est positif, une analyse des cellules s'avère nécessaire, ce qui requiert un nouveau rendez-vous et un nouveau prélèvement. Il est essentiel de se sentir en confiance pour réaliser ce prélèvement. Choisis un professionnel de santé avec qui vous vous sentez à l’aise et n’hésitez pas à lui poser vos questions ou lui faire part de vos appréhensions. Discuter avant l’examen permet souvent de se sentir plus à l’aise.
Thématique : Cancer du col de l'utérus
Rassurez-vous, un résultat anormal ne veut pas dire que vous avez un cancer. Le but du dépistage organisé est justement de repérer des lésions pré-cancéreuses, c’est-à-dire avant qu’elles ne deviennent un cancer. Un résultat anormal nécessite des examens complémentaires pour confirmer la nature des lésions et si besoin, mettre en place un suivi adapté et/ou un traitement. C’est tout l’intérêt du dépistage régulier : agir tôt, avant que la maladie ne se développe. Dans les cas plus rares où une lésion est déjà cancéreuse, d’autres examens seront réalisés pour organiser une prise en charge rapide. Ces situations concernent le plus souvent des femmes qui n’ont pas eu de dépistage ni de suivi gynécologique régulier.
Thématique : Cancer du col de l'utérus
Cela dépend des résultats de votre dépistage initial. Un test HPV secondaire, un frottis secondaire ou une colposcopie sont par exemple des examens qui pourraient vous être proposés. Rapprochez-vous de votre professionnel de santé. Ces examens sont pris en charge par votre couverture sociale.