L'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) poursuit la surveillance renforcée sur ce vaccin, ainsi que les instances européennes et internationales. 

Par ailleurs, le vaccin a fait l’objet d’une étude menée par l’assurance maladie et l’ANSM portant sur la vaccination contre les infections à HPV et le risque de maladie auto-immune.

Cette étude menée sur une cohorte de 2.2 millions de jeunes filles âgées de 13 à 16 ans ne montre pas d’augmentation du risque global de survenue de maladies auto-immunes.

En NC, un registre de pharmacovigilance comportant entre autres, l'ensemble des jeunes filles vaccinées, est tenu par la Direction des Affaires sanitaires et sociales.

Concernant l’efficacité de la vaccination anti HPV, une étude publiée par Cochrane montre qu’il existe « des preuves d’une valeurs probante élevée que les vaccins anti-HPV protègent contre les lésions précancéreuses du col de l’utérus chez les jeunes adolescente et jeunes femmes de 15 à 26 ans »

Consulter l'étude Cochrane

L’implantation de la première campagne de vaccination anti-HPV en Nouvelle-Calédonie à fait l’objet d’une évaluation réalisée par le Dr Nathalie Bouniols

En juin-juillet 2015, l'ASS-NC a invité le Pr Graesslin à intervenir en NC au sujet de la vaccination anti HPV à travers différents supports médias et lors d'une soirée médicale destinée aux professionnels de la santé et organisée en partenariat avec l'AMNC.

Pour aller plus loin sur la vaccination contre les infections liées aux papillomavirus humains (HPV) pour prévenir les cancers