Le diabète gestationnel est un excès de sucre dans le sang découvert pour la première fois pendant la grossesse.

Il est dû, comme le diabète de type 2, à la conjonction d’une fragilité familial (hérédité) et d’une prise de poids (grossesse). Le risque de survenue est majoré avec l’avancée en âge, une prise de poids importante et en cas d’antécédents de bébé pesant plus de 4 kg à la naissance ou de diabète gestationnel.

La prévalence du diabète de type 2 étant élevée en Nouvelle-Calédonie, celle du diabète gestationnel l’est aussi.

Le diabète gestationnel favorise de nombreuses complications de la grossesse (macrosomie, accidents obstétricaux, HTA) et néonatales (hypoglycémies du nouveau-né) qui peuvent être évitées. De plus, lorsqu’il est mal équilibré, il augmente le risque de diabète et de surcharge pondérale ultérieurs chez l’enfant.

Le dépistage à lieu en 2 temps :

  • au premier trimestre de la grossesse par une glycémie veineuse à jeun (avec un seuil diagnostic > 0,92 g/l)
  • puis entre 24 et 28 SA par une HGPO à 75g avec des seuils diagnostic T0 >0.92 g/l ; T1h >1.80 g/l ; T2h >1.53 g/l

La prise en charge repose sur les mesures hygiéno-diététiques (éducation thérapeutique) : fractionnement de l’alimentation (3 plus petits repas et 2 collations), éviter les sucres à index glycémique élevé et marche (si pas de contraction). En cas d’échec à 2 semaines, passage à l’insuline par le diabétologue.

Le Centre d'Education dispense des stages d’éducation thérapeutique pour les patientes enceintes souffrant d’un diabète gestationnel sur prescription de leur gynécologue ou diabétologue.