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Une consommation trop importante de sel a des effets négatifs sur la santé, car elle entraîne une augmentation de la tension artérielle et, assez rapidement, des risques de maladies cardio-vasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Le sel peut également aggraver certains problèmes de santé, tels que l’insuffisance rénale, les cancers digestifs ou l’ostéoporose.

C'est le bon moment pour réduire le sel dans mon alimentation et celle de toute la famille !

Le sel, qu'est-ce que c'est ?

Traditionnellement utilisé pour rehausser le goût des aliments, le sel est également utilisé pour améliorer la conservation des aliments. Le sodium contenu dans le sel joue un rôle important pour notre organisme. Il aide notamment à bien répartir l’eau dans le corps et à réguler la pression et le volume sanguin. Il est également essentiel au bon fonctionnement des muscles, au cheminement de l’influx nerveux et au bon fonctionnement du cœur. Le sel de notre alimentation, ou chlorure de sodium, est constitué de chlore et de sodium. Dans 1 gramme de sel, il y a 400 mg de sodium et 600 mg de chlore. 1 gramme de sodium correspond donc à 2,5 g de sel.

Le sel, il en faut un peu mais pas trop !

La consommation maximum de sel recommandée par jour est de 5 g.

Moins de sel = une meilleure santé !

Une consommation trop importante de sel a des effets négatifs sur la santé, car elle entraîne une augmentation de la tension artérielle et, à terme, des risques de maladies cardiovasculaires.

Le sel peut également aggraver certains problèmes de santé, tels que l’insuffisance rénale, les cancers digestifs ou l’ostéoporose.

Le sel est un faux ami, caché dans de nombreux produits alimentaires

On distingue deux sources de sel dans notre alimentation. Le sel visible, que l'on rajoute en cuisinant, ou à table, et le sel caché, parfois présent à l'état naturel dans les produits, le plus souvent rajouté lors de leur fabrication.

Le sel visible ne représente qu'une faible part de notre consommation de sel (10 à 20%). En revanche, le sel caché est un faux ami qu'il faut apprendre à démasquer... On le trouve dans la plupart des produits de consommation courante (le pain, la sauce de soja, la charcuterie, les soupes en sachets...), même dans des produits identifiés comme sucrés (les biscuits industriels, les sodas, les viennoiseries...). Le sel n'est donc pas toujours là où l'on croit et la partie cachée dans les produits transformés du commerce représente environ 80% de notre consommation de sel.

sel faux ami

Au magasin, le sel… cherche et trouve !
  • Dans la mesure du possible, j'achète des aliments « frais », non préparés, qui contiennent naturellement moins de sel, et je prends le temps de les cuisiner.
  • Si j’achète des produits transformés, pour limiter ma consommation de sel, je prends le temps de lire les étiquettes et de comparer les teneurs en sel (sodium) des produits pour choisir le moins salé

ATTENTION ! Le sel se cache sous plusieurs noms : Sel, sodium, chlorure de sodium. 1g de sodium = 2,5 g de sel.

sel dans aliments

En cuisine, je réduis la quantité de sel ajouté

Pour manger moins salé, je réduis progressivement la quantité de sel, de sauce de soja, de bouillon cube, que j'utilise en cuisinant et je n'utilise qu'un produit salé à la fois. Je varie les plaisirs, je rajoute de la saveur et de la couleur à mes plats en utilisant :

  • de l'ail, de l'oignon, des oignons verts, de l'échalote (frais ou surgelés),
  • des herbes aromatiques (thym, basilic, aneth, citronnelle, menthe,...),
  • des épices (curry, muscade, graines de coriandre, poivre...),
  • du citron (en zeste ou en jus).

Je cuisine en plus grande quantité pour pouvoir congeler mes propres plats préparés, comme les soupes. Et en plus, c'est économique !

Découvre d’autres astuces pour bien cuisiner au quotidien.

A table, j'apprécie la saveur du plat
  • J'apprends très tôt à mes enfants à apprécier le vrai goût des aliments, la saveur des épices, et des herbes aromatiques.
  • Je laisse le sel (salière, arôme saveur, sauce de soja, moutarde, condiments...) en cuisine : cela laisse plus de place à table !
  • Le plat servi est probablement délicieux et déjà salé, je le goûte avant de resaler.

Bonne nouvelle : Si l’on réduit petit à petit la quantité de sel, notre goût s'adapte à la réduction du sel en moins de 3 semaines

Découvre d’autres astuces

Je réduis progressivement la consommation de produits salés

Certains aliments sont très salés, j'apprends à les reconnaître pour en manger plus rarement. En particulier, les sauces (mayonnaise, sauce tomate, moutarde...), la charcuterie, les chips, les biscuits pour apéritif, le fromage, les plats préparés (congelés, en conserves ou en barquettes), le pain, les biscuits, les viennoiseries, les soupes en sachets ou en bols...

Quelques astuces pour l'apéritif :

  • Je prépare de petits sandwiches au pain complet (au jambon, au thon fumé, au saucisson de cerf).
  • Je confectionne une quiche, une pizza maison ou des rouleaux de printemps.
  • Je propose des tomates-cerises, des radis, des bâtonnets de carottes, de céleri, ou de concombre à tremper dans une sauce au yaourt ou au fromage blanc, agrémentée d'ail, de persil ou de curry.
  • Je fais le plein de vitamines avec des brochettes de fruits de saison.
Sel et santé publique en Nouvelle-Calédonie

Une consommation trop importante de sel entraîne une augmentation de la tension artérielle et, à terme, des risques de maladies cardiovasculaires. Le sel peut également aggraver certains problèmes de santé, tels que l’insuffisance rénale, les cancers digestifs ou l’ostéoporose.

Dans le rapport sur la situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie pour l’année 2017 :

  • 11.484 personnes bénéficient d’une prise en charge au titre de la longue maladie pour l’hypertension artérielle (11%), c’est la pathologie la plus fréquente après le diabète qui compte 13.987 patients pris en charge à 100%.
  • les maladies cardiovasculaires tous sexes et âges confondus sont la deuxième cause de décès (21%) après les tumeurs (30% des décès).
  • les accidents vasculaires cérébraux sont trois fois plus fréquents qu'en Europe et beaucoup plus précoces (10 ans plus tôt). Ils ont un lien très fort avec l'hypertension artérielle et les preuves sont de plus en plus évidentes de la responsabilité d'une alimentation trop salée, dès l'enfance, dans la genèse de cette hypertension.

En Nouvelle-Calédonie, mais plus globalement dans le Pacifique où la consommation est 5 à 10 fois supérieures aux recommandations (Dr Jacqui Webster, NCD meeting, Tonga, 2011 ; Auckland, 2012), la réduction de la consommation de sel est aujourd'hui une priorité de santé publique.

 

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